par Au Ghana, le riz occupe une place essentielle dans le régime alimentaire, se positionnant comme la deuxième céréale la plus consommée après le maïs. Sa popularité croissante, particulièrement en milieu urbain, reflète l’évolution des préférences alimentaires vers des produits faciles à préparer et adaptés à la vie moderne.
Cependant, cette demande accrue dépasse largement la production nationale. Pour la campagne de commercialisation 2024/2025, les importations de riz usiné devraient atteindre 950 000 tonnes, soulignant une forte dépendance du pays vis-à-vis des marchés étrangers. Cette situation représente un défi économique, affectant la balance commerciale et exposant le Ghana aux fluctuations des prix mondiaux.
Face à cet enjeu, le gouvernement ghanéen intensifie ses efforts pour réduire cette dépendance en stimulant la production locale. Des initiatives visant à moderniser les pratiques agricoles, à fournir des intrants de qualité et à améliorer les infrastructures de transformation sont en cours. Ces mesures visent à renforcer la compétitivité du riz produit localement tout en répondant à la demande croissante.
Avec une stratégie agricole bien définie, le Ghana pourrait non seulement réduire ses importations, mais également positionner le riz local comme un produit de choix, soutenant ainsi l’économie et les moyens de subsistance des agriculteurs.
