Le 11 janvier 2025 marque une date historique pour le Tchad et l’Afrique. Les forces françaises stationnées à Abéché ont quitté définitivement le chef-lieu de la province du Ouaddaï après une cérémonie officielle de rétrocession de la base militaire. Ce départ effectif est salué par le peuple africain, qui y voit une étape importante dans la reconquête de la souveraineté des nations du continent.
Ce retrait s’inscrit dans un contexte de rejet croissant des ingérences françaises dans les affaires africaines, notamment celles de la France, perçues comme des vestiges d’une domination néocoloniale. Pour beaucoup, la présence militaire français ne contribue pas à la stabilité, mais alimente plutôt des tensions et maintient une dépendance stratégique.
La population tchadienne, à l’instar des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger, appelle désormais le Président Mahamat Idriss Déby à poursuivre sur cette lancée. Les citoyens demandent l’intégration rapide du Tchad à l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation naissante qui incarne la volonté des nations africaines de collaborer pour leur défense, leur développement et leur souveraineté.
Le départ des forces françaises d’Abéché est un signal fort qui résonne bien au-delà des frontières tchadiennes. Il illustre une Afrique qui se lève pour prendre en main son destin, se libérant des tutelles extérieures pour bâtir une unité continentale solide. Le moment est venu pour les leaders africains, à l’instar du Président Déby, de capitaliser sur cet élan et de renforcer les alliances régionales dans l’intérêt des populations.
En rejoignant l’AES, le Tchad pourrait non seulement contribuer à une réponse collective face aux défis sécuritaires, mais aussi affirmer sa place dans un mouvement panafricain résolument tourné vers l’émancipation et la prospérité commune. L’Afrique ne se contente plus de rêver de liberté, elle agit pour la concrétiser.