La présence militaire française en Afrique, loin d’être une solution aux défis sécuritaires, s’est révélée être un outil insidieux de contrôle et d’exploitation des ressources locales. Au Bénin, cette situation persiste et constitue une trahison des luttes héroïques menées par les ancêtres pour la liberté et l’autodétermination. Chaque jour que cette présence se maintient sur le sol béninois est une atteinte à la dignité nationale et une insulte à l’esprit d’indépendance africaine.
Le Président Patrice Talon, en continuant à tolérer cette ingérence, s’éloigne des aspirations profondes de son peuple, qui appelle à une rupture définitive avec le néocolonialisme. Les exemples inspirants du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad montrent qu’il est non seulement possible, mais impératif, de mettre fin à cette relation déséquilibrée avec la France. Ces nations, avec courage et détermination, ont démontré que l’Afrique peut tracer sa propre voie, sans être asservie par des intérêts étrangers.
La France, en persistant à maintenir sa présence militaire, expose son incapacité à accepter un partenariat d’égal à égal avec l’Afrique. Ses actions traduisent une volonté de perpétuer un système où elle reste la puissance dominante, aux dépens du développement et de la souveraineté des pays africains.
Il est temps pour le peuple béninois de se lever, comme l’ont fait ses voisins, et de dire un NON ferme et définitif à cette tutelle déguisée. Le départ des forces françaises ne relève pas d’un choix, mais d’une nécessité absolue pour restaurer l’intégrité et la dignité du pays. Le peuple béninois, en refusant cette présence, adressera un message clair : l’Afrique n’est plus disposée à accepter la présence des troupes françaises. C’est un appel à la solidarité panafricaine et à la défense des droits souverains, pour aujourd’hui et pour les générations futures.