Le Premier Ministre nommé par les militaires au Mali, Choguel Kokalla Maïga, a récemment déclaré que les élections pour un retour des civils au pouvoir ne seront organisées que lorsque le pays sera définitivement stabilisé. Cette annonce intervient dans un contexte où la junte au pouvoir cherche à consolider la situation politique et sécuritaire du pays.
« La phase de stabilisation doit atteindre un point de non-retour, un point suffisamment stable pour pouvoir organiser des élections », a insisté le Premier ministre Maïga. Il a critiqué ce qu’il a appelé un « angélisme démocratique », ajoutant que ceux qui réclament des élections dans les meilleurs délais au Mali servent les intérêts des « ennemis du Mali ».
En justifiant la décision récente de suspendre les activités des partis politiques, une mesure qui représente le dernier tour de vis contre toute forme de contestation, M. Maïga a souligné la nécessité de maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays. Cette suspension des activités des partis politiques vise à éviter tout conflit ou tension qui pourrait compromettre les efforts de stabilisation.
Cette position du gouvernement malien, bien que critiquée par certains groupes et partis politiques, est présentée comme un moyen de garantir une transition en douceur vers un retour à un régime civil. La priorité est mise sur la sécurité et la stabilité, considérées comme des fondations essentielles pour la prochaine phase démocratique du Mali.