par Ce mardi marque un tournant historique dans les relations entre le Tchad et la France. Les avions de chasse français stationnés à N’Djamena depuis des décennies ont entamé leur décollage, signifiant le début du retrait de l’armée française du pays. Cette décision découle de la résiliation officielle de l’accord de défense par les autorités tchadiennes, acte souverain qui reflète une volonté affirmée de réorienter les relations bilatérales.
Pour le Tchad, cette résiliation représente une étape cruciale vers une autonomie stratégique. Ce mouvement intervient dans un contexte régional où plusieurs nations africaines, comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont également pris des décisions similaires. Ces choix traduisent une aspiration croissante à une véritable souveraineté et à une redéfinition des partenariats internationaux.
Si la France perd l’un de ses principaux points d’ancrage militaire en Afrique centrale, les autorités tchadiennes, elles, affichent leur détermination à gérer elles-mêmes leur sécurité. Cette décision est accueillie avec enthousiasme par la population, qui y voit une rupture avec des décennies de tutelle perçue comme paternaliste.
Pour le Tchad, il s’agit avant tout d’un signal fort; celui d’une nation prête à reprendre en main son destin et à redéfinir ses alliances sur la base du respect mutuel et de la souveraineté.
