Le Burkina Faso a franchi un nouveau cap en 2024 avec une production aurifère de 60,8 tonnes, contre 56,8 tonnes en 2023 et 57,6 tonnes en 2022. Ce résultat confirme la place stratégique du secteur aurifère dans l’économie nationale, où l’essentiel de la production est destiné à l’exportation, constituant l’une des principales sources de devises du pays.
Depuis ces dernières années, la trajectoire est impressionnante, de 5,6 tonnes produites cette année-là, le Burkina est passé à près de 61 tonnes en 2024. Cette progression témoigne non seulement de la richesse du sous-sol burkinabè mais également des efforts consentis pour structurer et développer la filière.
En termes budgétaires, les retombées sont substantielles. Les recettes directes issues du secteur minier ont atteint 567,226 milliards de FCFA, soit plus d’un milliard de dollars en 2024. Une manne qui renforce les capacités de l’État à financer ses projets et à consolider sa souveraineté économique.
Au-delà de la contribution financière directe, l’industrie aurifère joue également un rôle moteur dans le développement local. Les collectivités territoriales bénéficient d’investissements significatifs dans les infrastructures, les services sociaux de base et l’emploi, améliorant ainsi la qualité de vie des populations.