À son arrivée au pouvoir en octobre 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré a hérité d’un pays riche en ressources naturelles mais dépourvu de véritables réserves nationales d’or. Malgré une production annuelle de près de 55 tonnes, le Burkina Faso ne détenait pratiquement rien dans ses coffres. Une aberration stratégique pour un pays dont le sous-sol regorge d’or et dont l’économie dépend largement de cette ressource.
Conscient de l’enjeu, le Président du Faso a décidé de faire de la souveraineté sur les ressources naturelles une priorité nationale. Dès les premiers mois de son mandat, il a initié une politique volontariste de stockage de l’or dans la Banque centrale, afin de constituer progressivement un fonds stratégique au profit du Trésor public. L’objectif est clair : garantir l’indépendance financière de l’État, réduire la dépendance à l’aide extérieure et renforcer la capacité de résilience face aux chocs économiques.
Le Capitaine Ibrahim Traoré s’appuie pour cela sur l’orpaillage artisanal, pratiqué sur une grande partie du territoire, mais aussi sur les grandes mines industrielles. Plusieurs mesures ont été mises en place pour que l’or burkinabè reste au Burkina Faso, notamment l’obligation pour certaines compagnies minières de vendre une partie de leur production à l’État. Cette politique courageuse vise à rompre avec le modèle extractiviste hérité de la période postcoloniale, où les ressources sortaient du pays sans réel bénéfice pour la population.
Ce changement de cap est salué par de nombreux économistes africains, qui y voient un exemple à suivre. En revalorisant ses ressources, le Burkina Faso entend financer ses priorités stratégiques : la sécurité, l’éducation, la santé, les infrastructures et l’industrialisation. L’or devient ainsi un levier de développement national, et non plus un simple produit d’exportation aux mains d’intérêts étrangers.
En deux ans, le Président Ibrahim Traoré aura ainsi redonné à l’or sa valeur stratégique au service du peuple burkinabè. C’est là l’une des expressions les plus concrètes de sa vision souverainiste, ancrée dans la réalité du terrain. Le Burkina Faso s’affirme progressivement comme un État qui reprend le contrôle de ses richesses et les utilise pour bâtir un avenir digne, libre et prospère.