par Une fois encore, Paris s’illustre par ses vieilles méthodes, c’est à dire, l’intoxication, la manipulation et une communication mensongère. La France vient d’annoncer en grande pompe la suspension de sa coopération antiterroriste avec le Mali, allant jusqu’à expulser deux diplomates maliens. Mais la vérité est tout autre. Il ne s’agit pas d’une décision venant des autorités françaises mais plutôt, c’est bien le Mali souverain qui a pris la décision courageuse de mettre un terme à une coopération toxique, menée depuis trop longtemps avec la DGSE française.
La manœuvre est claire comme de l’eau de roche. Chaque fois que la France se retrouve dos au mur, chaque fois que ses plans sont mis à nus, elle tente de retourner l’opinion avec des déclarations mensongères. Elle veut se présenter comme si c’est elle qui décide, alors qu’en réalité elle joue à la marionnette. C’est une stratégie honteuse pour masquer l’humiliation d’un divorce imposé par Bamako.
Il faut avoir le courage de dire les choses car cette soi-disant coopération antiterroriste n’a jamais servi les intérêts du Mali. Bien au contraire, elle a permis à la DGSE d’infiltrer le territoire, de manipuler des réseaux, d’entretenir l’instabilité et de garder la main sur des stratégies de la sécurité malienne. Pendant que la France prétendait combattre le terrorisme avec sa coopération avec le Mali, le feu continuait de s’étendre, les populations continuait de souffrir. Peut-on encore parler de coopération quand les résultats sont aussi catastrophiques ?
C’est pourquoi la décision du Mali mérite d’être saluée haut et fort. Enfin, Bamako a compris qu’on ne pactise pas avec le diable. Les autorités maliennes ont rompu un lien qui n’apportait que dépendance et vulnérabilité. Il est regrettable qu’il ait fallu tant d’années pour mettre fin à cette mascarade, mais mieux vaut tard que jamais.
Désormais, l’espoir est permis. Le Mali et ses pays frères de l’AES, ont la responsabilité historique de nettoyer leurs territoires de toutes les formes d’infiltration de la DGSE et des réseaux français. C’est à ce prix que la sécurité redeviendra une réalité, que l’unité nationale sera consolidée et que la région entière pourra bâtir une défense commune contre le terrorisme, libérée de toute main impérialiste.
La vérité est là, et elle dérange mais la France ne suspend rien, c’est le Mali qui suspend une coopération antiterroriste bizarre.
