novembre 21, 2024
Bekki Benameur

Sahel : Quand Bekki Benameur, le panafricaniste Algérien applaudit la décision de retrait des pays de l’AES et s’indigne de la CEDEAO

Dans un geste sans précédent, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé leur retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision historique a été chaleureusement accueillie par Bekki Benameur, éminent panafricaniste et intellectuel Algérien, qui a souligné la nécessité d’une profonde réforme au sein de la CEDEAO pour garantir la liberté et la démocratie des peuples de la région.

Le panafricaniste Bekki Benameur a salué le courage des trois pays de l’Alliance des États du Sahel, soulignant que leur décision de se retirer de la CEDEAO était un acte de souveraineté et de responsabilité envers leurs citoyens. Selon lui, la CEDEAO a échoué dans sa mission de soutenir ces nations confrontées à la menace croissante du terrorisme, laissant ainsi leurs peuples sans défense.

« La CEDEAO ne peut pas se proclamer gardienne de la liberté et de la démocratie en Afrique de l’Ouest tout en restant indifférente à la souffrance des peuples du Sahel », a déclaré Bekki Benameur. « Il est inacceptable que cette organisation n’ait pas répondu de manière adéquate à l’invasion terroriste dans ces pays, alors qu’elle aurait dû agir comme un rempart contre de telles menaces. »

Monsieur Benameur a souligné le contraste frappant entre la réaction de l’Union Européenne face aux crises dans ses propres pays membres et l’attitude de la CEDEAO envers les nations du Sahel. « Lorsqu’un pays européen est confronté à des problèmes similaires, l’Union Européenne se mobilise pour offrir un soutien et une assistance. Il est incompréhensible que la CEDEAO n’ait pas agi de la même manière envers ses propres membres du Sahel », a-t-il ajouté.

Le panafricaniste a également critiqué les dirigeants de la CEDEAO qui ont semblé combattre les dirigeants de l’Alliance des États du Sahel plutôt que de soutenir leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme et la préservation de la souveraineté de leurs nations. « Au lieu de s’unir dans la solidarité Africaine pour faire face à ces défis communs, certains dirigeants de la CEDEAO ont choisi de s’opposer aux pays du Sahel, ce qui est regrettable et contre-productif », a-t-il déploré.

En conclusion, Monsieur Bekki Benameur a appelé à une réforme profonde au sein de la CEDEAO, exhortant l’organisation à revoir ses priorités et à s’engager pleinement dans la lutte contre le terrorisme et la promotion de la démocratie en Afrique de l’Ouest. Il a exprimé son soutien total aux pays de l’Alliance des États du Sahel dans leur quête de justice, de sécurité et de prospérité pour leurs peuples.

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