par Dans un élan décisif vers l’indépendance économique, les autorités de l’Alliance des États du Sahel (AES) viennent d’annoncer l’instauration d’un mécanisme de financement autonome et pérenne. Cette décision historique repose sur la mise en place d’un prélèvement confédéral de 0,5 % sur les importations en provenance des pays tiers, garantissant ainsi des ressources propres pour le fonctionnement et le développement de la Confédération.
Ce prélèvement, appliqué à la valeur en douane des marchandises importées, est conforme aux normes internationales du GATT. Il permettra non seulement de financer les projets stratégiques de l’AES, mais aussi de réduire progressivement la dépendance aux financements extérieurs, un enjeu clé pour la souveraineté économique des pays membres.
Avec cette initiative, le Mali, le Burkina Faso et le Niger franchissent un cap décisif dans la construction d’une union solide et durable. Ce mécanisme assurera des moyens financiers pour renforcer la défense collective, développer les infrastructures régionales et dynamiser l’intégration économique au sein de l’espace sahélien.
Plus qu’une simple mesure économique, cette réforme traduit une volonté politique affirmée : celle de prendre en main le destin du Sahel et d’en faire une zone résiliente, prospère et maîtresse de ses choix. Un pas de plus vers une souveraineté totale et assumée.
