par Un cessez-le-feu permanent a été signé ce samedi entre le groupe armé M23 et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC). Ce geste attendu, qui intervient après des années de violences dans l’est du pays, marque un tournant majeur vers une possible désescalade. L’Union africaine a salué une « avancée significative », bien que la prudence reste de mise.
L’accord ouvre la voie à des négociations formelles pour un règlement de paix global. Il pourrait permettre de restaurer une certaine stabilité dans les provinces meurtries du Nord-Kivu, théâtre de combats sanglants et de déplacements massifs de populations. Mais pour les Congolais, l’annonce ne suffit plus : ce sont des actes concrets qui sont attendus sur le terrain.
Le gouvernement congolais, souvent critiqué pour son manque de fermeté, est désormais face à une double exigence : imposer la paix tout en garantissant la souveraineté nationale. Quant au M23, dont les liens supposés avec certaines puissances étrangères alimentent les soupçons, il est sommé de prouver sa sincérité.
Cet accord intervient dans un contexte régional tendu, où l’implication d’acteurs extérieurs et les rivalités économiques autour des ressources minières exacerbent les tensions. L’espoir d’une paix durable passera par une véritable volonté politique, non par des signatures sans suite.
