Le 14 octobre 2023, M. Moussa DIALLO, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), annonçait la tenue d’un meeting en vue de protester contre la vie chère, à défendre les libertés démocratiques et syndicales. De ce fait, le Collectif National des Organisations de la Société Civile « Sauvons le Burkina Faso »(CNOSC/SBF), hausse le ton et recadre les choses dont voici, l’intégralité de la conférence.
Conférence de Presse du Collectif National des Organisations de la Société Civile Sauvons le Burkina Faso
Déclaration liminaire
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Mesdames et Messieurs les membres de la société civile,
Mouvements et Associations partenaires,
Camarades membres des coordinations régionales,
Camarades militantes et militants du collectif, distingués invités,
Mesdames et Messieurs, avant tout propos, nous voudrions vous invités à bien vouloir observer avec nous une minute de silence en mémoire à toutes nos victimes civiles et militaires arrachées à notre affection par les attaques lâches liées au terrorisme.
Je vous remercie.
Un appel à la résistance et à l’engagement
Chers membres de la presse, le CNOSC/SBF, sans chercher à énumérer ses objectifs, est fier de partager les mêmes visions que le MPSRII sous le leadership rassurant du capitaine Ibrahim Traoré. C’est donc tout naturel que nous nous sommes engagés à ses côtes en vue de la restauration et la renaissance de notre cher pays. En vous conviant ce jour à cette conférence de presse nous attentons partager avec vous notre position sur les récentes sortie médiatiques de la CGTB et certaines organisations de la société civile puis de son projet de meeting. Il vous souviendrait qu’à la date du 14 octobre 2023 par la voix de son secrétaire général en la personne de Moussa DIALLO, annonçait la tenue d’un meeting en vue de protester contre la vie chère, à défendre les libertés démocratiques et syndicales j’en passe
Le collectif n’est nullement surpris par une telle annonce venant de prétendus organisations, de partis politiques en perte de vitesse, pour ne pas dire aux abois dans un pays ou désormais la ploutocratie, la kleptocratie, et la domination impérialiste n’auront plus de place. Oui notre collectif n’est nullement surpris ni peiné par la fébrilité qui cache mal la culpabilité de politiciens qui se trompent gravement d’époque et de vis-à-vis.
Le Burkinabè d’aujourd’hui n’est pas celui des années des mascarades électorales.
Le Burkinabè d’aujourd’hui n’est plus le citoyen des fameux OMDT que l’on manipulait à souhait.
Le burkinabè d’aujourd’hui, est ce jeune, cet homme lucide, engagé, déterminé, héritier de thomas Sankara et qui en lui-même représente la somme des condensés de toutes expériences de lutte d’émancipation de son peuple.
Le burkinabè de 2023, sous l’impulsion et la détermination du capitaine IBRAHIM TRAORE est celui qui désormais refuse l’exploitation l’aveulissement et les injustices de la férule humiliante. Et quand le burkinabè dit non il le dit avec fierté et conviction. C’est pourquoi nous disons que l’annonce de la CGTB ne nous étonne pas parce que c’est un non évènement. Ce qui nous étonne, c’est le fait que cette annonce ne soit pas précédée d’aucun accompagnement de la CGTB à l’effort de paix, que cette organisation soit reste muette face à la barbarie des terroristes. Ce qui nous étonne, c’est de nous parler de cherté de la vie sans pour autant apporter aucun soutien à aucun PDI ou veuve ou orphelin de nos FDS et VDP tombés.
Ce qui nous étonne également c’est de nous parle de liberté de presse en temps de guerre sans se soucier de ce que ces écrits portent comme coups au moral de nos combattants ; Nous demandons à ces organisations et autres partis tapis dans l’ombre, d’arrêter cette manipulation qui ne produira que l’effet contraire. Mesdames et Messieurs les journalistes il y’a longtemps que les masques, sont tombes et continuent de tomber.
En effet l’attitude de la CGTB vis-à-vis de la transition depuis quelques semaines illustre si besoin en est encore qu’elle agit sous le desiderata de certaines personnes mal intentionnées à qui nous disons stop car après les différentes tentatives de coup d’états avortes c’est en voulant mettre à contribution la CGTB qui est leur dernière trouvaille pour mettre à mal le pays. C’est dire donc que ces politiciens aux abois tentent par tous les moyens n’hésitant pas à s’attacher les services de traitres à la solde de l’impérialisme pour ne pas perdre totalement leurs avantages.
Face à cette situation et au sort que ces organisations voudraient imposer au peuple BURKINABE et à sa transition nous invitons toute la population à se mobiliser autour de la transition pour barre la route aux pantins des organisations fantoches et à leur maitre à penser. Le collectif entend mener des tournées à l’intérieur du pays et ce à travers ses coordinations afin de fédérer les clans de la jeunesse pour une émancipation véritable et une libération totale de notre pays.
Vive les peuples en lutte,
Vive les FDS et VDP
La patrie ou la mort, nous vaincrons.
Mariam TOURE