La République Démocratique du Congo s’apprête à mener une campagne nationale de vaccination contre l’épidémie de Monkeypox (Mpox), marquant ainsi une étape décisive dans la lutte contre cette maladie. Annoncée lors du Conseil des ministres du 13 septembre 2024 par le ministre de la Santé publique, Dr Roger Kamba, cette initiative débutera le 2 octobre et se poursuivra jusqu’au 11 octobre. Cette campagne vise à protéger les segments les plus vulnérables de la population, notamment les personnes exposées aux risques accrus de transmission, grâce à un stock de 265 000 doses de vaccins obtenues grâce à l’appui des partenaires internationaux.
La maladie du Monkeypox, qui s’est propagée dans plusieurs régions du pays, a suscité de vives inquiétudes au sein de la communauté médicale et du gouvernement. Avec des symptômes similaires à ceux de la variole, cette infection peut entraîner des complications graves chez certaines personnes, notamment les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques. Face à cette menace, la vaccination massive est perçue comme le moyen le plus efficace de limiter les nouvelles contaminations et de prévenir une flambée généralisée.
En parallèle à cette campagne de vaccination, les autorités congolaises mettent l’accent sur la sensibilisation des populations. Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a rappelé l’importance de la diffusion d’informations précises pour permettre aux citoyens de mieux comprendre l’enjeu de cette campagne. Les autorités locales et les professionnels de santé seront mobilisés pour informer les communautés sur les symptômes du Monkeypox et l’importance de la vaccination pour se protéger et protéger les autres.
Cette campagne de vaccination s’inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement congolais pour renforcer le système de santé et répondre aux crises sanitaires. Après des défis récents liés à d’autres épidémies, notamment Ebola et la COVID-19, la RDC montre une volonté déterminée de tirer les leçons du passé et d’agir rapidement pour protéger sa population. Grâce à la coopération avec ses partenaires internationaux, cette initiative devrait contribuer de manière significative à réduire les risques liés au Monkeypox et à améliorer la résilience sanitaire du pays.