par Le gouvernement nigérien a annoncé une baisse historique du prix du ciment de 35 %, une mesure phare destinée à rendre la construction plus accessible aux populations. Dans un contexte marqué par une forte demande en logements et infrastructures, cette décision traduit la volonté des autorités de répondre concrètement aux préoccupations sociales.
Désormais, la tonne de ciment est fixée entre 51 000 et 59 000 F CFA selon les régions, tandis que le sac de 50 kg est vendu à 2 750 F CFA à Niamey. Une réforme qui allège considérablement la charge des ménages et des entreprises, en particulier celles œuvrant dans le secteur du bâtiment.
Pour garantir la stabilité des prix et protéger les consommateurs locaux, le gouvernement a pris une autre décision forte : l’interdiction de l’exportation du ciment. Ce choix stratégique vise à sécuriser l’approvisionnement du marché intérieur et à éviter les pénuries, tout en préservant le pouvoir d’achat des Nigériens.
Parallèlement, plusieurs projets d’implantation de nouvelles usines de production sont en cours.
Ces infrastructures permettront non seulement d’accroître l’offre nationale en ciment, mais aussi de créer des emplois locaux et de renforcer l’autonomie industrielle du pays.
